mercredi 27 avril 2011

Pour s'y retrouver....

Au fil de mes recherches, tout naturellement, de nouvelles familles viennent se greffer à l'arbre généalogique de la famille. Pour s'y retrouver, je vais faire un petit point sur la branche de ma grand mère paternelle, Paulette Susanne Jeannine Dubois née en 1924.

Du coté paternel :

DUBOIS Louis, né en 1723, épouse Marie Adhumeau
De leur union, né Louis DUBOIS (en 1769) qui épouse Renée BENOIST en 1793,
De leur union, né Pierre DUBOIS (en 1796) qui épouse Marie DUBOIS en 1820,
De leur union, né Pierre DUBOIS (en 1821) qui épouse Marie BAJOUX (en seconde noce) en 1851,
De leur union, né Auguste DUBOIS (en 1854) qui épouse Estelle FAYOLLE en 1879,
De leur union, né Abel Marie Joseph DUBOIS (en 1889) qui épouse DESHOULIERES Marie Clémence Germaine en 1913.
De cette union, née ma grand mère Paulette Susanne Jeannine DUBOIS.

Du coté maternel :

DESHOULIERES François, né vers 1740, épouse Marie DUPERAL,
De leur union, né François DESHOULIERES (en 1786), qui épouse Françoise BROUARD en 1810
De leur union, né François DESHOULIERES (en 1814), qui épouse Madeleine CHEVRIER,
De leur union, né Clément DESHOULIERES (en 1854) qui épouse Marie-Louise BROUARD en 1878
De leur union, née Marie Clémence Germaine DESHOULIERES, la mère de ma grand mère.

On peut voir que les prénoms se transmettent de génération en génération, ce qui peut être une vraie source de conflits si on ne fait pas attention...
On peut aussi voir des mariages à la "limite de la morale" entre deux cousins éloignés (Pierre et Marie DUBOIS)....

Et bien sur, en ajoutant les ascendants et descendants de tout ce petit monde, ca représente énormément de personnes, quand on sait qu'une femme à l'époque avait en général une dizaine d'enfants, et bien que la mortalité infantile soit très élevée...

mardi 26 avril 2011

Ahhhh ces fonctionnaires :)


Ah ces fonctionnaires, toujours absent, jamais au boulot, et cela, déjà en 1794 :)

"Aujourd'hui huit fructidor, l'an second de la république française unie et indivisible, a dix heures du matin par devant moy Gabriel de Masy, maire, en l'absence de l'officier public, élu pour dresser les actes destinés à constater les naissances, mariages et décès des citoyens, a comparu Jean Priant, laboureur..."

vendredi 22 avril 2011

Naissance de Jeanne...


Normalement, quand une naissance a lieu, le père ou la sage femme qui a participé à l'accouchement de l'enfant, se rende en mairie pour faire déclarer cette enfant à la municipalité (depuis la révolution de 1789).

Je suis tombé sur la naissance de Jeanne,  le 17 Thermidor de l'an deuxième de la république, soit le 04 Aout 1794.



Sauf que la, c'est le grand père de l'enfant qui vient déclarer la naissance de cette petite Jeanne. En effet, c'est sa propre fille, Marie Pignon qui a accouchée. Mais celle ci n'étant pas mariée, et le père n'ayant visiblement pas envie de reconnaitre cet enfant, celle ci a déposée auprès du greffe de Pleumartin, une déclaration sur l'identité du père. Déclaration déposée le 22 Prairial, soit le 10 Juin, 2 mois avant l'accouchement donc.
Sur l'acte de naissance, on peut lire :


..."Marie Pignon était grosse de François Merle, maréchal demeurant au bourg de Cenan"...

Même si l'expression est courante et légitime, sur un acte officiel, ca manque quelque peu d'élégance...
Je n'ai pas d'info sur ce François Merle, et je ne sais pas comment tout cela a pu se terminer...
En tout cas, pour une fois, cette petite anecdote ne concerne pas ma famille directe :)

mercredi 20 avril 2011

Les deux plus vieux actes...

A mon stade de recherches, je suis "bloqué" du coté de ma grand mère paternelle au milieu du 17éme Siècle.
Il faut beaucoup de temps pour déchiffrer les actes, et cela devient de plus en plus dure lorsqu'il s'agit de nom de famille répandu (Benoist dans ce cas la).
Je vous propose donc l'acte de mariage d'Antoine Benoist et de Louise Petit en 1659 (Grands parents en lignage direct). (cliquez sur l'image pour agrandir).


"Le vingt cinquième Aout 1659 a été épouzé Anthoine Benoist, parroissien de Chenevelles, avec Louise Petit, parroisienne de Cenan (je suppose), en présence des .....(sous-signés je présume) et autres."

Acte de mariage vite expédié :)

Et l'acte de mariage du fils d'Anthoine Benoist et de Louise Petit, Silvain, avec Jeanne Ricatteau. Là encore, il s'agit d'un ascendant direct...



Je le retranscris mais vous l'auriez déchiffré par vous même, j'en suis sur :)

"Le treizième février 1696, après la publication de 3 bans n'ayant découvert aucun empêchement. Faite ladite publication par trois dimanche (de messe ?), j'ai , curé de Saint Rémy de Chenevelles, soussigné coinjoint en mariage Silvain Benest, fils d'Anthoine Benest et de feue Louise Petit avec Jeanne Ricatteau, fille d'André Ricatteau (Son surnom je pense : "L'ainé" ?) et de Denise Fonteny.
Assistés lesdits Silvain Benest et Jeanne Ricatteau de leurs pères et mères cy dessus dénommer et de Pierre Benest, frère dudit Silvain et soussigné le restant (des témoins ?) ayant déclaré ne savoir signé de ces....."

Un acte un peu plus complet, auquel on notera la faute du nom de famille "Benoist", transformé en "Benest"...

vendredi 15 avril 2011

Triste réalité....

La généalogie met souvent face à des réalités historiques parfois bien tristes.
Un de mes arrières grand parent, Jacques Benoist, né aux alentours de 1730, a perdu son épouse, décédée en accouchant de leur petit garçon, Louis.
Cette épouse, Gabrielle Gauvin, est malheureusement décédée à l'âge de 33 ans en 1767.
Comble de l'horreur, le petit Louis décédait 4 jours plus tard, et on retrouve donc dans les registres les deux déclarations de décès sur la même page...

"Le douze mars 1767 a été enterrée dans l'église munie des sacrements Gabrielle Gauvin âgée de 33 ans ... femme de Jacques Benoist, présent et de Jacques Favard, beau frère et autres qui ont déclaré ne savoir signer de ....par moy. Champion, Curé de Chenevelles."
"Le douze mars 1767 a été enterré Louis Benoist, né du huit de ce mois, en présence de Jacques Benoist, son pére et Jacques Favard qui ont déclaré ne savoir signer de....par moy. Champion, curé de Chenevelles."

Paradoxalement à tous ces malheurs, ledit Jacques Benoist s'est remarié en 1770 avec Thérèse Dansac, avec laquelle il a eu bon nombre d'enfants, dont la branche dont je suis le descendant direct. On est bien peu de choses dans ce bas monde....

mercredi 13 avril 2011

Famille de fous ?

Je suis tombé sur l'acte de mariage d'un cousin très éloigné de 1873 (dont je n'arrive pas d'ailleurs à bien recoller à l'arbre généalogique globale), ou on peut apprendre que son père n'est pas à la cérémonie de mariage car, je cite : "en ce moment détenu  dans une maison de santé à Niort (Deux Sèvres), pour cause d'aliénation mentale et pour cela dans l'impossibilité de manifester sa volonté".



Ca fait un peu froid dans le dos, surtout que le mot "détenu" montre bien le type de soins que devait recevoir les personnes dites en état d'aliénation mentale...
Et pourquoi Niort ? Mystère, je suppose qu'il devait exister un tel "asile" sur Poitiers qui était tout de même plus près...(question de places peut être...?).
En tout cas, j'ai appris qu'une loi du 30 juin 1838 obligeait les départements à s'équiper d'un asile, et que la notion de "placement volontaire" et "placement d'office" datait de cette époque. Notons qu'apparemment cette loi est restée en grand partie valable jusqu'en 1990 (source wikipédia).

mardi 12 avril 2011

Quand les habitants d'Archigny se rebiffent....

J'ai retrouvé dans les archives de la fructueuse Société des Antiquaires de l'Ouest (via le site Gallica), un "arrêt inédit du conseil du Roi" à l'intention des habitants d'Archigny pour "refus de corvée et rébellion contre la maréchaussée". (cliquer sur l'image pour l'agrandir)


 


Rappelons que la corvée royale a été instauré sous le règne de Louis XV (milieu du 18éme Siècle), et dont le but premier est la création et l'entretien des voies de communications. On peut comprendre le ras le bol général de l'époque, les "petites gens" avaient déjà bien à faire avec les corvées seigneuriales, sans compter sur les différentes taxes qui les accablaient (la gabelle, le cens, la taille, le champart, la dime, le vingtième, et surement pleins d'autres que j'oublie....)

jeudi 7 avril 2011

La majorité civile

La majorité civile est l'âge à laquelle une personne est considérée comme responsable de ces actes.
Si cette personne n'a pas atteint cet age "légal", elle est alors considérée comme mineur.
Cela ne l'empêche pas d'avoir un certains nombres de droits, mais ces derniers sont placés sous l'autorité des parents. Si cet individu n'a plus la chance d'avoir ses parents durant sa minorité, un curateur (ou tuteur) est alors désigné.
Il s'agit principalement du parrain de l'enfant (qu'il soit civil ou religieux).

Un de mes aïeux, Pierre Périvier avait 24 ans lors de son mariage avec Jeanne Caillon en 1792. Il était donc considéré comme un mineur, comme le montre son acte de mariage (cliquez pour agrandir)


 
Quant on sait que l'espérance de vie des hommes en 1750 était de 27 ans, ca laisse songeur....Cet aïeul est d'ailleurs décédé en 1805, à 37ans.....


La majorité civile était en France de 25 ans avant 1793.
De 1793, à 1974, elle était de 21 ans,
et c'est donc très récemment, en 1974, que la majorité civile a été fixé à 18 ans.

mercredi 6 avril 2011

La Bénédiction d'une cloche - Eglise de Cenan

Je suis tombé dans les registres paroissiaux de Cenan, en 1789, la bénédiction d'une cloche, très joliment nommée Marie Victoire Barbe, que je me fais une joie de vous proposer ici :


Petite retranscription du texte :

"Aujourd'hui 11 OCtobre 1789 a été faite la bénédiction d'une cloche nommée Marie Victoire Barbe ainsi nommée par le Très Haut et Très Puissant Seigneur Louis Nicolas DesCars, marquis de Perusse, lieutenant général des armées du Roy, représenté par messire Georges Guillard, chevalier seigneur de la Vacherie et de convenant ancien officier au régiment de Normandie, et par la Très Haute et Très Puissante dame Marie Victoire de la Haité d'Artaguet, épouse dudit marquis DesCars de Perusse, représentée par Dame Magdelaine Alberte De Blet, veuve de feu Messire René Jacques Du Trochet en son vivant, Ecuyer, Chevalier Seigneur de Néon [La Roche] Amenon, et autres lieux, les présents ont ainsi signé avec nous..."

Sans aucun doute, cette cloche est un don du marquis Descars de Perusse, a qui il a donné le prénom de sa femme, quelle honneur...Barbe est surement en rapport avec le coté biblique de Sainte Barbe.
Ce don et la mise en place d'une cloche donne lieu à une bénédiction religieuse.

Je me demande par contre ce qu'est le Seigneur de Néon ? C'est bel et bien écrit ainsi, mais je ne trouve pas d'informations sur le sujet, si vous en avez, je suis preneur !

Et pour information, la commune de Cenan a été rattachée à la commune de La Puye en 1819....

Je reparlerai du Marquis DesCars de Perusse car il a énormément oeuvré pour la venue des acadiens dans la région d'Archigny...

lundi 4 avril 2011

Caporal Albert Deshoulière et le 232éme Régiment d'infanterie



Albert Alphonse Deshoulière est né à La Puye (86), le 17/02/1881.

Il est le fils de Clément Deshoulières et de Marie Louise Brouard, il est donc l'oncle de ma grand mère Paulette Dubois.


Il est mobilisé en 1914 avec le 232éme Régiment d'Infanterie de Chatellerault.
Ce régiment sera cité à l'ordre de l'armée par deux fois. Et sera honoré de la fourragère verte qui félicite un régiment pour des actes de bravoure ou faits de guerre.





En 1917, début Janvier, ce grand oncle tombera près Verdun avec bon nombres de ses frères d'armes.



Il mourra à l'ambulance 12/20 à Souhesmes, près de Verdun. le 6 Janvier 1917.



Il avait alors le grade de Caporal.








Comme le montre le Journal de son unité, ce fut un véritable massacre. Ce n'était pas à proprement parlé LA bataille de Verdun qui finit en Décembre 1916, et qui fit près de 300.000 morts des deux cotés, mais ca devait être encore une zone très bombardée....

Journal de l'unité en Janvier 1917 (vous pouvez cliquer sur les images pour agrandir)














































Les listes des blessés et des tués sont tellement grandes que je ne peux même pas les mettre toutes...

Malheureusement, ma famille a payé le prix fort lors de la 1ére guerre mondiale, la grande guerre, comme beaucoup de familles. J'aurai donc plein d'autres de ces poilus à vous présenter....

dimanche 3 avril 2011

La Légion d'honneur et la base Léonore

En effectuant mes recherches généalogiques, je me suis intéressé à la famille Fayolle.
Estelle Fayolle est la grand mère de ma grand mère. Elle est née en 1860 à Pindray (86).

En creusant un peu de ce coté de la famille, j'ai découvert qu'un de ses neveux était décoré de la légion d'honneur. Un de ses neveux, donc, un cousin de ma grand mère. Il se nomme Fayolle Louis Joseph Abel.

J'ai pu découvrir cela, grâce à la base en ligne, Leonore, mise en place par les Archives Nationales.

"Malheureusement", ce cousin lointain étant décédé après 1954 (il est décédé en 1964 à Scorbé Clairvaux), son dossier n'est pas encore en ligne. Je peux juste savoir qu'il a été décoré de la légion d'honneur, mais je ne sais pour quelle raison. J'ai écrit aux archives nationales à Fontainebleau, peut être aurais-je une réponse....


Si jamais j'ai une réponse, je vous en dirai plus !

Mais rappelons qu'à l'époque, la légion d'honneur est décernée pour des personnes ayant fait preuve d'un exceptionnel mérite militaire ou d'ordre civil (contrairement à aujourd'hui...), et rappelons qu'à l'origine, les descendants sur 3 générations du possesseur recevaient également le titre par hérédité.

On peut aussi signaler que des villes ou des institutions ont reçu cette décoration, comme Verdun par exemple.


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Mise à jour de l'article :

Le dossier est dorénavant accessible en ligne

Le pourquoi il a obtenu cette Légion d'Honneur (vous pouvez cliquer sur l'image pour l'agrandir)



Quel courage !


vendredi 1 avril 2011

Métier d'Antan : Le Sergettier

Sur les différents actes, les métiers des personnes concernées sont généralement citées.
Je trouve intéressant de les recenser, et les centraliser. C'est très parlant d'une époque de voir ces anciens métiers...

Je commence donc par le Sergetier, ou le Serger, ou le Sergier.

Le sergetier fabrique des serges, via une technique particulière de tissage à l'aide de sa machine, la serge.
Le mot "serge" vient du grec serikos qui veut dire "fait de soie".


"À l'origine, la serge est un tissage de soie mais il existe différentes serges telles que la serge de coton (toile de jean denim), la serge de laine (twill, pied de poule), gabardine, whipcord, etc" (Source : Wikipédia).


Dans ma famille, Pierre Moulin, né en 1739 est Sergettier.