mardi 31 mai 2011

Les irréductibles d'Archigny !

Décidément, le Procureur du Roy a une dent contre le village d'Archigny !

Quelques décennies plus tôt, souvenons nous de l'arrêt du conseil du Roy (de 1764) envers les habitants d'Archigny pour "refus de corvée et rébellion contre la maréchaussée".
En 1825, le procureur du Roi écrit au conseil municipal d'Archigny pour signaler qu'il trouve que la tenue des registres est "irrégulière".


Certaines formules sont particulièrement "croustillantes", je suis sur que vous les apprécierez à leurs justes valeurs...

Une lettre du procureur pour bien recadrer tout le monde, mais avec une certaine classe.

Et cette lettre était donc accompagnée des Instructions pour la bonne tenue des registres, mais surtout de modèles vierges dactylographiés d'actes de naissances, de mariages, de décès, d'une grande aide pour bien comprendre de quoi se compose ces actes !

dimanche 29 mai 2011

l'ADN et la Généalogie...

Suite à la lecture de cet article, je me suis posé des questions sur le lien entre l'ADN et la recherche généalogique.

Le test ADN devient un marché juteux, et Google, via sa société 23andMe, voudrait proposer des tests ADN gratuits, contre la création d'une banque universelle de données génétiques...(ces tests sont payants pour le moment).

A l'heure ou la CNIL s'interroge sur la réutilisation des archives publiques sur le Net et la protection de la vie privée, je me demande si ce genre de données est considérée "légalement" comme de la donnée personnelle.

Toujours est il qu'un test ADN, et les révélations qui en découlent, ne sert qu'à prouver la filiation d'une personne, d'un enfant, d'un cousin....mais cela ne remplace en rien l'éducation de l'enfant, et la responsabilité financière ou juridique.

Un test ADN généalogique peut permettre de retrouver des cousinages, de retrouver l'origine lointaine de ses ancêtres, et alors ? Des statisticiens, historiens et généalogistes ont prouvé que 9 français sur 10 descendaient de Charlemagne, et cela ne m'étonne pas. 
Quand on fait de la généalogie, il suffit de remonter à la révolution française pour comprendre ce qu'est une descendance (avec une moyenne de 10 enfants par couple...)

Généalogiquement parlant, lorsqu'on épluche les registres, on se rend compte que la mortalité est grande et qu'une femme ou un homme peut avoir jusqu'à 5 époux(ses) durant tout sa vie !
Aujourd'hui, le divorce est devenu courant, mais jadis, on changeait de "partenaires" lorsque l'on devenait veuf ou veuve, il fallait bien continuer de subvenir aux besoins des enfants. 

Donc, biologiquement, génétiquement, les enfants d'une famille pouvait être des frères (ou des soeurs), germains (de père et mère identiques), utérins (de la même mère) ou consanguins (du même père), et tout cela, sans parler des enfants naturels (de père inconnu ou non reconnus), ou des enfants adultérins (conçus hors du mariage). 
On se retrouve avec la même "problématique" que l'adoption de nos jours. On est légalement le responsable de l'enfant adopté, mais biologiquement, il n'y a aucun lien.

Et cela me pousse à me questionner sur l'utilité de ces tests ADN dans le cadre de la généalogie. Un cabinet en France (Igenea) propose ses services de tests ADN généalogiques, mais je reste septique sur cet aspect bien trop biologique à mon sens de la généalogie, et sans parler des ravages que cela peut proposer au sein des familles (arrêt de versements de pension alimentaires, suppression des droits de garde, etc....)

Je finirai sur cette citation de Gastaldi qui a dit "la filiation, c'est une notion de sentiments plus que de gènes..."

samedi 28 mai 2011

Le curé Baron à Cenan

En 1764, le curé Lamonerie a repris le flambeau du père Baron à la paroisse de Cenan.
Le curé Baron est en effet décédé fin 1764 mais il a officié jusqu'à sa mort. Donc en 1764, agé de 80 ans, il tenait toujours les registres, et on peut dire qu'on ressent énormément son grand âge sur la rédaction de ses actes. Une vraie écriture indéchiffrable, mais je trouve que c'est un exploit pour un homme de cet âge la de pouvoir encore écrire, quand on connait la vie à l'époque....

Et donc, j'arrive à peine à déchiffrer les actes, et pourtant un des actes m'intéresse puisque c'est l'acte de décès de Marie GUILLOT, une des épouses de Claude DESHOULIERE, un grand oncle qui s'est marié 5 fois dans sa longue existence.


L'acte de décès de Marie GUILLOT est le 1er acte, on peut lire qu'elle a été inhumée le 2 Mars 1764, on devine qu'elle est la femme de Claude Deshoulière et qu'elle est décédée à l'âge de 35 ans, et pour les témoins de l'inhumation, ca commence à se compliquer....

Concernant le curé Baron, on peut retrouver ses premiers actes au environ de 1733 (30 ans avant tout de même), et qu'à cette époque, il avait déjà la même écriture fine mais plus lisible...


Voila mon petit hommage au curé de Cenan ! 

lundi 23 mai 2011

Un baptème à domicile...

Trouvé dans les registres paroissiaux de la commune de Cenan, à coté de La Puye (86) (1786)
(cliquer sur l'image pour l'agrandir)
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En 1786, le petit Louis Rivière "a été baptisé à la maison par Marie Rouillard le même jour que dessus à cause du danger de mort".

J'imagine que ladite Marie Rouillard a procédé à un baptême en urgence car l'accouchement a du mal se déroulé. Elle a donc ondoyé le nourrisson, et il a fallu "supplée" la cérémonie afin de la rendre complète et dans les règles auprès du curé de Cenan.

dimanche 22 mai 2011

Métier d'Antan : le Filetoupier

Sur l'acte de mariage d'un arrière grand père (en lignage direct), j'ai pu lire qu'un de ses témoins, Joseph Ledoux, était "Filetoupier". 


Le filetoupied, battait le chanvre, apparemment pour plusieurs raisons. 
Il récupérait les graines pour la conception d'huile.
Mais aussi pour récupérer les fibres, la filasse, prévues pour la fabrication des cordages...

vendredi 20 mai 2011

Les américains d'Archigny !

La semaine dernière, je vous parlais du mariage Jean Baptiste de Mondion, et de Suzanne Albert.

 Sur cet acte, nous pouvions voir que la famille "De Mondion" était d'origine Américaine.
J'ai donc mené quelques recherches, car je me demandais comment une famille Américaine, avait pu rencontré une famille Acadienne, et j'ai trouvé quelques informations qui me donnent quelques éclaircissements.

Marie Marthe BENOIST est née en  1737 en Acadie, dans la ville de Cobequid.
Son mari, Nicolas ALBERT est né sur l'Ile d'Oléron en 1735.

 Leur acte de mariage de 1761 nous informe qu'ils vivaient dans la ville de  Louisbourg, qui se situe sur l'Ile Royale en territoire acadien.
Cette ville a été assiégée en 1758 par plus de 25.000 soldats anglais durant la "guerre de 7 ans" et tomba au bout de quelques semaines (il n'y avait que 7.000 soldats français pour protéger cette forteresse).
Ainsi les prisonniers furent  renvoyés en Europe. 

On peut affirmer que ce couple faisait surement partis de ces prisonniers, et qu'ils sont alors revenus en Charente maritime, département natal de l'époux. Ils se marièrent à Rochefort le 12/01/1761



Comme pour bon nombres d'acadiens renvoyés en France bien malgré eux, le changement et la séparation d'avec les proches n'a pas du être simple, c'est pourquoi on retrouve souvent de ces acadiens en partance sur de nouveaux navires vers d'autres horizons, d'autres colonies françaises, ou ils rêvaient surement d'une vie plus proche de ce qu'ils avaient connus en Acadie, ou tout simplement, pour retrouver de la famille exilée.

Et on retrouve donc ce couple, en 1765, à Cayenne en Martinique, soit 6 ans après leur arrivée en France métropolitaine !


Pour l'anecdote, on peut voir que Marie Marthe BENOIST a accouché d'une petite Anne Perrine, en pleine mer lorsqu'elle a été chassée de l'Acadie...
Et on retrouve  avec eux, la petite Suzanne, qui épousera par la suite Jean Baptise de Mondion, et je pense que c'est là qu'on fait le rattachement avec l'origine américaine !
Suite au traité de Paris de 1763 qui mit fin aux guerres "coloniales" entre l'Espagne, l'Angleterre, et la France, celle ci récupéra ses terres dans les Antilles, donc en Amérique...

Mon avis est donc que la famille ALBERT / BENOIST, c'est installé à la Martinique, ou Suzanne a rencontré Jean Baptise de Mondion.
La famille DE MONDION étant originaire de Ruffec, si j'en crois les divers renseignements trouvés et je ne sais pas encore pourquoi elle est partie pour les Amériques....

Pour résumer, on sait que la famille BENOIST / ALBERT a quitté l'Acadie en 1758. Elle arrive à Rochefort, et repart en 1765 ou elle arrive à Cayenne.
Mais ce n'est pas tout ! Je retrouve cette famille en partance de Nantes pour la Louisiane en 1785, à bord du navire "le Caroline". L'information que je n'ai pas trouvée, c'est la date de leur retour en France, puisque Suzanne Albert et Jean Baptiste de Mondion se marieront en 1776 à La Puye (église de Cenan) et obtiendront même une ferme acadienne sur la Grande Ligne Acadienne...

mardi 17 mai 2011

Vous pouvez embrasser la mariée !

Ce que j'adore dans la recherche généalogique, outre le fait de découvrir ses ancêtres bien sur, ce sont les anecdotes. Quoi de plus croustillant que de tourner une page de regisrtre, et de tomber nez à nez avec quelque chose d'inhabituelle, sorte de pause spirituelle dans les milliers de caractères que l'on essaye de déchiffrer depuis des heures.

Je suis donc tombé en 1765, sur l'acte de mariage de Silvain POIRON, et de Marie THEVENET. Mariage tout à fait classique si ce n'est que l'on apprend sur l'acte de mariage que le ban de publication de celui ci a été mis en opposition par François Poiron, frère de l'époux ! Sacrebleu !



"...après la publication des bans, il a été mis opposition par François POIRON, meunier, frère de l'époux, laquelle a été levée comme il parait par le jugement qui a été prononcé par la cour ordinaire de la sénéchaussée du Poitou à Poitiers par nous François Marie Tourneporte, conseiller du roy, juge magistrat en ladite cour le 26 octobre 1765 ayant obtenu dispense des deux autres, comme il parait par la permission de M Jolivaud, vicaire général, j'ai donné la bénédiction nuptiale à Silvain Poiron, fils de feu Antoine Poiron et de Jeanne Courtois et de Marie Thevenet, fille d'André Thévenet et de feue Silvine Peignon (?)......"

On peut d'ailleurs noter qu'il ne semble pas y avoir beaucoup de "Poiron" comme témoins du mariage...

On retrouve souvent dans les mariages des oppositions ou empêchements qui sont en général levés par décisions des autorités compétentes, mais pour ce cas la, l'acte d'autorisation de bénédiction nuptiale était glissé dans le registre, et c'est un réel plaisir que de tomber sur ce genre de "relique", tout en latin dans le texte !


Mes années de latin sont loin derrière moi, mais on arrive tout de même à cerner le thème. On peut noter que même les prénoms sont sous forme latine !

Et pour tout savoir du fameux Martialis Ludivocus de Beaupoil de Saint Aulaire, rendez vous sur le site de l'Assemblée nationale !

dimanche 15 mai 2011

Inhumation des curés de Cenan...


"Aujourd'hui vingt sixième jour de Décembre 1785 a été inhumé dans le cimetière de cette paroisse, Antoine Lamonerie de Millaguet, ancien curé de cette paroisse dédédé d'hier en ce bourg agé d'environ 53 ans. L'inhumation s'est faite en présende de Demoizelle Marie Anne Bouet, Jean Godefroye, René Godefroye, André Ouzillaud et plusieurs autres parents et amis dont les uns ont avec moi soussigné et les autres déclarés ne pas savoir...."

L'ancien curé de Cenan est donc décédé le 25 Décembre 1785, "original" pour un homme de Dieu....


Et en Décembre 1764 a été inhumé Jean Barron, un autre curé de Cenan. Décidément le mois de Décembre est fatal aux curés de Cenan...


Il est tout de même décédé à l'âge d'environ 80 ans, une vie bien remplie donc pour l'époque...

samedi 14 mai 2011

Du dépaysement dans la région....

Depuis quelques temps, je vous parle souvent des familles acadiennes qui ont débarqués autour d"Archigny en 1773. Le sujet est passionnant et très vaste et je tenterai d'en parler plus en détail dans un article qui sera donc assez conséquent.

Toujours est il que mes ascendants sont liés avec ces nouveaux arrivants venus de l'autre coté de l'Atlantique, mais je ne sais pas encore à quel point....Ce que je m'efforce à éclaircir. Et donc, je suis tombé sur cette acte de mariage original....On imagine vraiment le "débarquement" d'étrangers en pleine terres poitevines en 1773. Ca a du être un choc et pour les arrivants, et pour les résidents (ce qui peut expliquer que l'intégration n'a pas été vraiment réussie....)


On peut noter que la famille du marié est d'origine américaine, et que la famille de l'épouse est accadienne.
Alors s'ils font bien la différence entre l'Acadie et l'Amérique, il doit y avoir une raison. A ma connaissance, la seule colonie Américaine à l'époque est la Louisiane....Mais du coup, je ne vois pas comment la rencontre a été possible. Bref, encore un mystère !
On peut aussi voir que Jean Baptiste de Mondion a un curateur, en la personne du Curé d'Antran.
Surement parce qu'il est mineur et qu'il est obligé d'avoir un curateur pour se marier, et ses parents étant décédés, il a demandé à un Curé de le prendre en curatelle...Enfin, je ne vois que ça, mais si vous avez des informations à me donner, je suis preneur !
Par contre, je sais (grâce à l'aide du site de M Roux, site indispensable pour la culture acadienne dans le Poitou), que ce couple s'est vu attribué une des fameuses fermes acadiennes construites spécialement pour l'arrivée des familles acadiennes chassées de leur Acadie natale....

Sur cet acte on peut voir que la mère de la mariée est une Marie Marthe Benoist, et que je suis un descendant direct d'une famille BENOIST, mais je ne sais absolument pas si c'est une homonymie totale et complètement dû au hasard, ou s'il y a bel et bien un rapport....

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Une précision :

Après avoir rédigé ce billet, j'ai fait quelques recherches, et donc la colonie "américaine" est surement la Guyanne ou la Martinique, bon sang mais c'est bien sur :)

mardi 10 mai 2011

Recensement de la population à La Puye en 1856

A partir de 1830, les premiers recensements de la population ont vu le le jour. Une tâche surement longue et fastidieuse à l'époque. Mes 3 arrières grand parents étant nés juste après 1850 et remarquant qu'il y avait eu un recensement en 1856, j'ai donc consulté ces registres pour savoir s'ils étaient bien présents sur ce recensement.
 Et heureusement, on les retrouve !

Sur les registres de recensement : (cliquer sur l'image pour l'agrandir)


 Marie BROUARD (Marie Louise de son vrai prénom), ici âgée de 2 mois (née le 30 Mars 1856), épousera 22 ans plus tard Clément DESHOULIERE, ici âgée de 2 ans (né le 14 Avril 1854).
De cette union naitra en 1894, DESHOULIERE Marie Clémence Germain, mon arrière grand mère.

Auguste DUBOIS est né le 14 février 1854, il était donc âgé de 2 ans lors de ce recensement.
Il épousera Estelle Fayolle, qui n'est pas originaire de La Puye, mais de Pindray (à quelques kilomètres), et de cette union, naitra en 1889, DUBOIS Marie Joseph Abel, mon arrière grand père !

Sur ces registres de recensement, on peut voir que la famille BROUARD habitait au lieu dit "le Peaugeard". La famille DESHOULIERE habitait au lieu dit "Maison Neuve". Et la famille DUBOIS habitait au lieu dit "La Carroterie". Via les premiers plans du cadastre, on peut les situer facilement sur une carte d'époque :



Je vais poursuivre le dépouillement de ces registres de recensement, pour voir les mouvements de chacune des familles...Affaires à suivre donc !

Décès de Jeanne

Il y a quelques jours, je vous parlais de la naissance de Jeanne, fille naturelle de Marie Pignon.



La pauvre petite Jeanne est malheureusement décédée 18 jours plus tard sans surement jamais avoir croisé son père, le fameux François Merle...

Cela a du mettre fin immédiatement à tout recours devant le greffe de Pleumartin...
 






L'énorme taux de mortalité infantile de l'époque devait vraiment être une souffrance quotidienne terrible....

dimanche 8 mai 2011

Une mort mystérieuse....?


"Aujourd'hui, vingt six novembre mil sept cent quatre vingt quatre a été inhumé dans le cimetière de cette paroisse, le corps de Silvain Fillaud agé d'environ 37ans, trouvé mort dans les brandes et dont la levée a été faite le même jour, même année que dessus, par Mr Fleury, juge de Monthoiron. Il est époux de Louise Martin....."

Une mort étrange à La Puye....

jeudi 5 mai 2011

Sapeur Mineur Boisson Paul Ludovic




Un cousin éloigné de ma chère grand mère, du doux nom de BOISSON Paul Ludovic est né le 8 Juillet 1893 à Archigny.

Il avait donc 21 ans lorsqu'il a été mobilisé en 1914.

Il est malheureusement décédée le 
1er Novembre 1918, à quelques jours de la signature de l'armistice (qui n'a pas mis fin à la guerre immédiatement, mais après avoir traverser toutes ces années de guerre....)

Il était rattaché au 6éme Régiment du Génie. Les unités qui le composaient étaient elles mêmes réparties entre les différentes compagnies.

Paul Boisson était donc affecté à la 25éme division du 10éme corps d'armée.
Les compagnies du 6éme Génie, ont oeuvré dans toutes les grandes batailles de la 1ére guerre mondiale, ce qui leurs a valu d'être citées 85 fois à l'ordre du corps d'armée et de l'armée, et l'honneur de porter la fourragère aux couleurs de la Croix de Guerre 14-18

Les Sapeurs Mineurs avaient pour mission la préparation des combats (brêches dans les barbelés, dans les mines...), création de ponts, création des tunnels pour la guerre des Mines, etc...mais aussi des missions de maintenance et logistique (créations et maintenance des tranchées, mise en place des champs de barbelés...).

J'ai pu trouver des informations sur ce passionnant livret "Historique du 6éme Génie", paru en 1920 et téléchargeable ICI. (la Compagnie 10/25 est mentionnée page 59).

Pour information, le 6éme Génie existe toujours, et se trouve à Angers, ils ont même une page Internet

En ce jour ou le dernier poilu, le britannique Claude Choules, vient de nous quitter, j'ai pensé qu'un petit hommage s'imposait :)


mardi 3 mai 2011

Les temps sont durs....

Claude Deshoulière, un grand oncle, est né vers 1715 et on peut dire qu'il me donne du travail pour faire pousser la branche généalogique de la famille Deshoulière.

En effet, cet aieul est mort à l'âge d'environ 80 ans, le 7 Février 1796 à La Puye (86), ce qui est assez exceptionnel pour l'époque. D'ailleurs il faut noter que si l'espérance de vie est bien courte dans les siècles passés, c'est que la mortalité infantile est énorme. Et bien sur les conditions sociales jouent énormément...

Bref, ledit Claude Deshoulière s'est marié 5 fois durant sa longue vie. Sa 4éme femme est décédée à 50 ans en 1782 comme le montre cet acte de décès


On peut noter que cette épouse n'a pas de nom de famille, elle se nomme "Renée". Ce qui me laisse supposer que, comme pour le cas de la petite Jeanne, celle ci n'a pas été reconnu par son père à la naissance, mais pour en être sur, il faut que je retrouve l'acte de naissance...

Et donc Claude Deshoulière s'est remarié pour la cinquième fois le 21 Juin 1784 à Cenan, commune de La Puye, avec Françoise Glin. Lui avait donc près de 70ans, et elle, âgée de 35 ans puisqu'elle est née en 1749, et mourra à 50 ans en 1799.

Il faut noter que tous les deux auront une petite fille, Louise Deshoulière qui naitra en 1786...



Et donc 5 femmes, des enfants avec chacune d'entre elles, et donc autant de branches à développer, passionnant mais épuisant :)

Enfin, on peut noter que ce fameux Claude Deshoulière a épousé Françoise Glin, mais aussi une certaine Marie Guillot...Et d'après mes quelques recherches sur la question, je pense que ces familles sont rattachées à l'activité acadienne de la région....