mardi 19 juillet 2011

La famille Deshoulière dans la Grande Guerre.

Après avoir discuté Grande Guerre avec des généalogistes en herbe, je me suis demandé si ma chère famille n'avait tout de même pas payé un lourd tribut pour cette satanée Guerre de 14.
En effet, je dénombre énormément de "tués à l'ennemi" dans ma famille, et principalement du côté de ma grand-mère paternelle.
Une parfaite illustration avec la famille DESHOULIERE originaire de La Puye (86).

Clément DESHOULIERE a épousé en 1878 Marie Louise BROUARD.
De cette union sont nés 6 enfants :

  • DESHOULIERE Alphonsine Marie (née et morte en 1879)
  • DESHOULIERE Albert Alphonse (né en 1881 et mort en 1917)
  • DESHOULIERE Marcellin (né en 1883)
  • DESHOULIERE Prudent Louis Gédéon (né en 1887)
  • DESHOULIERE Joseph Désiré (né en 1889)
  • DESHOULIERE Marie Clémence Germaine, (née en 1894, mon arrière grand mère)

Il y a quelques semaines, je vous présentais mon grand-oncle Albert Alphonse, caporal, mort pour la France en 1917.

J'ai consulté les registres matricules des frères de mon arrière aïeule, et j'ai trouvé quelques informations importantes. 

DESHOULIERE Marcellin


On apprend qu'il a été "réformé avec gratification renouvelable pour tuberculose pulmonaire" en 1917.

DESHOULIERE Prudent Louis Gédéon :




Pour Gédéon, on apprend qu'il a été "envoyé en congé illimité de démobilisation le 3 avril 1919" car deux de ses frères sont tombés au front (Albert Alphonse et Joseph Désiré).



Notons qu'il a été démobilisé après la fin de la guerre, et qu'il a tout de même mené la campagne complète contre l'Allemagne.




Voilà, comment sur 4 frères partis en guerre, deux seulement en sont revenus, dont un gravement malade...

samedi 16 juillet 2011

A la recherche de mon grand-père...

Mon grand-père Maurice COUSSAY a été abandonné à sa naissance. Sa mère a accouché sous X sans reconnaître son enfant. Le père non plus n'a pas fait cette reconnaissance. Si bien que celui-ci a été placé auprès de l'Assistance publique de la VIENNE (gérée aujourd'hui par le Conseil Général).

Voila son acte de naissance :


On peut lire qu'il s'agit d'un enfant "naturel", donc issu d'un couple non marié.
Et aucune autre information. La rumeur familiale disait qu'il avait été abandonné au couvent de Coussay-les-Bois, ce qui expliquerait que notre patronyme soit "COUSSAY". 

Cet acte de naissance nous stipule pourtant que Maurice est bien né à Châtellerault, rue de Montmorillon (rue qui n'existe pas d'ailleurs, ou plus...). On peut voir qu'il a été mis au monde par une sage-femme, Mme Germaine VIGNA. 

Les Archives de la Vienne détiennent son dossier de placements. On peut voir les différentes familles qui l'ont recueillis, les dépenses qu'il faisait de son argent de poche, ainsi que ses lettres de prisonnier en Allemagne qu'il adressait à son tuteur. En effet cette personne devait suivre son dossier et devait représenter l'autorité paternelle pour lui.

En tout cas, son dossier ne contient absolument rien sur les origines de ces parents. Je pense bientôt récupérer un maximum de documents.

Voila ce qu'on appelle en généalogie, une belle épine qui ampute considérablement une branche de l'arbre....

mercredi 13 juillet 2011

Du prénom original en Picardie...

Les origines de ma belle-famille sont picardes, du côté de Craonne.
Charles Alexis MENU et Victoire Cécile TRICHET donnèrent naissance en 1821 à une petite fille à laquelle ils ont donné les prénoms Florimonne Hoïlde.


Je ne trouve pas beaucoup d'informations si ce n'est qu'il était surtout donné au début du 19e siècle.
Par contre, concernant le prénom Hoïlde, j'ai pu (via Google Livres), retrouver l'origine champenoise de ce prénom.



Et cette cousine Florimonne épousera en 1844, à Beaurieux, le sieur ROGE Hector Onisim, un prénom d'origine russe !

samedi 9 juillet 2011

La fraise ou la clé de 12 ?

En recherchant des informations du côté maternel de mon père, je suis tombé sur cet acte de mariage, où l'on peut apprendre qu'André Clément Louis pratique un métier intéressant !


Mécanicien-dentiste, voilà un métier qui laisse rêveur !

Il s'agit en fait de l'ancêtre du prothésiste-dentaire, mais le terme actuel fait tout de même un peu moins peur, surtout en découvrant  sur l'acte en question que le père de cette personne était conducteur d'automobiles.....

Je rebondis sur ce métier d'antan, pour vous présenter une photo du grand-père Hubert LAURENT (à gauche sur la photo), qui durant son service militaire travaillait dans un cabinet dentaire ! Là encore, les outils font rêver...

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Cabinet dentaire de l'armée - 1933
Heureusement pour nous, les soins dentaires ont connus des progrès fulgurants ! :)

mardi 5 juillet 2011

Les guerres Napoléoniennes

Après la Révolution française, le 19e siècle n'a pas été de tout repos ! De nombres guerres et batailles ont eu lieu, faisant son lot de familles endeuillées à travers la France. 
Ma famille n'y a pas échappé, si bien qu'un lointain cousin a eu le malheur de connaître une mort violente en mai 1809.

(vous pouvez cliquer sur les images pour les agrandir)

En mai 1809, la bataille en cours était celle d'Essling  qui vit l'avancée des troupes française stoppée par les troupes autrichiennes.

Le pauvre Félix est décédé "d'un coup de boulet"
 
On imagine la violence de son décès...

On apprend sur cette retranscription d'acte de décès que ledit Félix GIRAUD était "grenadier à la compagnie de grenadiers du deuxième bataillon" (du douzième régiment d'infanterie). Les compagnies de grenadiers représentaient dans un régiment d'infanterie, une troupe d'élite. Ils avaient l'honneur de porter le sabre, et non plus la baïonnette comme les soldats d'infanterie "classiques".

Merci au site de William's Empire pour ses articles sur les guerres de Napoléon.