dimanche 30 octobre 2011

La doyenne de La Puye

Continuant mes recherches du côté de la Puye dans la Vienne, je suis tombé sur cet acte de sépulture.
Nous sommes donc sur la commune de la Puye, le 15 février 1765, et nous trouvons la doyenne locale, en la personne d'Anne LACROIX !

Pour cette commune et alentours, c'est la première fois que je trouve un(e) centenaire pour le 18éme siècle.
Alors bien évidemment, il se peut que cette personne soit un peu plus jeune ou un peu plus âgée....



Anne LACROIX serait donc née en 1665, ce qui veut dire qu'elle a vécu (un moment) sous le règne de Louis XIV puisqu'il sera sacré en 1654, tout de même....

vendredi 21 octobre 2011

Le destin tragique de Clémentine Ballossier...

Il y a quelques temps, je vous parlais de la famille BALLOSSIER, du village de Beaurieux en Picardie.

En continuant mes recherches, je me suis retrouvé nez à nez avec le destin tragique de Clémentine BALLOSSIER, fille de Rémi Séverin et d'Ambroisine MENU (arrière grande tante de mon épouse).
Clémentine est née place du Ponceau, à Beaurieux le 1er mars 1823, elle était  la fille d'un ferblantier.

Après sa naissance, je la retrouve une première fois dans les registres le 27 juin 1838, pour son mariage avec Jean-Joseph NIVERS. Elle avait alors 15 ans.

Mariage Clémentine et de Jean Joseph



 
Son mari est alors instituteur supérieur, il est âgé de 22 ans, on pouvait  lui imaginer un avenir radieux, mais la réalité est bien plus tragique...

 

En 1839, à l'âge de 16ans, elle donne naissance à sa première fille, Louise Clémentine, qui malheureusement décèdera le jour même..


En 1841, elle donnera naissance à son fils, Emile.
Celui ci décèdera malheureusement 7 ans après, en 1848...





En 1842, elle donnera naissance à son deuxième fils, Charles, qui décèdera là encore, quelques jours après sa naissance.

Et comble de cette tragédie, durant sa grossesse, son mari Jean-Joseph, alors âgé de 26 ans, décèdera.


Les causes de son décès me sont inconnues, mais j'espère en savoir plus en poursuivant mes recherches.




Cela signifie que fin 1842, alors âgé de 19 ans, cette lointaine cousine est devenue veuve, et était déjà endeuillée par la mort de deux de ses enfants. 

En 1848, elle perdra son fils Charles, et on imagine alors la tristesse et l'horreur que Clémentine a dû vivre.
Elle se remariera en 1853, avec Antoine Emile FORTE, agent communal à Anizy-le-Château, et on lui espère alors une vie plus calme et sereine.

Les recherches généalogiques me confrontent souvent à ce genre de tragédie, mais certaines histoires nous touchent plus particulièrement, et ce fut le cas pour moi pour cette pauvre Clémentine...

dimanche 16 octobre 2011

Métier d'antan : Le Marcaire

Continuant mes recherches dans les Vosges, je tombe régulièrement sur ce métier, du côté des aïeux de mon épouse à Saint-Maurice-sur-Moselle : le marcaire.




Renseignements pris, il s'agit d'un métier typiquement vosgien. Le marcaire est un fabricant de fromages ! 

Il partait à la saint Urbain (le 25 mai), avec son troupeau dans les hauts pâturages pour n'en redescendre qu'à la saint Michel (le 25 septembre). Durant ce temps, il faisait son fromage, et s'abritait dans sa marcairerie, sa "résidence" deux pièces pour la saison.

Il est fort probable que le terme provienne de l'allemand "Melker" qui signifie "trayeur" en français, car bons nombres d'allemands se sont réfugiés dans les montagnes vosgiennes au 17éme siècle. En effet, les persécutions anabaptistes ("courant protestant qui prône un baptême volontaire et conscient") les ont contraint à l'exil, si j'en crois les divers renseignements trouvés...

vendredi 7 octobre 2011

Un prénom original !

En faisant des recherches du côté des Vosges, je suis tombé sur un prénom qui m'a étonné dans un premier temps, avant de me faire sourire !


"Polycarpe", c'est bien la première fois que je vois ce prénom !

Notons que le nom de famille du sieur Polycarpe est "Côme", ce qui peut prêter à confusion....

L'ami Wikipédia m'informe que le prénom Polycarpe est d'origine grecque.
Côté religion, il existe aussi un Saint Polycarpe !

Bref, tomber sur un tel prénom en épluchant les registres, ça fait toujours faire une petite pause sympathique :)

lundi 3 octobre 2011

La famille BALLOSSIER à Beaurieux en Picardie

Jean Louis BALLOSSIER est né en 1754 à Beaurieux, en Picardie.
Avec son épouse, Barbe LANDRIEUX, ils ont plusieurs enfants, dont un, Rémi Séverin, épousera Ambroisine MENU, grande tante de ma chère épouse.
Mais ce n'est pas de ce fils là dont je voulais vous parler, mais de Louis Alexis.
La famille BALLOSSIER est issue d'une grande famille de soldats. Le père Jean Louis, est en effet "capitaine en second de la garde nationale" à la fin du 18éme siècle. 


Ce qui est surprenant, c'est que son fils Louis Alexis, et son petit fils Nicolas Léon, seront tous les deux décorés de la légion d'honneur pour leurs actes militaires !

Louis Alexis reçut la légion d'honneur le 12 août 1814, et il était alors Sergent Major de grenadier à pied.

Et il a de sacrés états de service, puisque de 1807 à 1815, il a combattu en Allemagne, en Prusse, en Pologne, en Espagne, en France et en Belgique ! Campagnes pour lesquelles il reçut, "un coup de feu à la jambe droite", "un autre à la même jambe en Espagne", "un coup de lame au coude gauche en Espagne", et "un coup de feu qui traversa la jambe droite" en Belgique !
Et toutes ces blessures, n'auront pas raison de lui, puisqi'il il ne décèdera "qu'en" 1839 à Reims, à l'âge de 56 ans.

Le plus incroyable, c'est que son fils, Nicolas Léon, recevra lui aussi cette haute distinction, le 22 mars 1872 pour ses actes en qualité de Lieutenant du 100éme régiment de ligne, comme engagé volontaire....


On peut noter qu'il a fait les campagnes d'Italie et d'Allemagne. Et il a été décoré pour ces deux campagnes auxquelles il a participé !


En effet pour la campagne d'Italie, il a  reçu la médaille d'Italie qui était remise directement sur le champ de bataille par Napoléon III en 1859.

Quelle famille !