mardi 31 juillet 2012

Entendre un poisson chanter....

Lors de l'épluchage de la presse locale, il m'arrive souvent de tomber sur des expressions d'antan des plus savoureuses.
Je me suis donc dit qu'il fallait que je les partage avec vous, car certaines de ces expressions restent encore bien floues pour moi et je suis sur que certain(e)s d'entre vous pourront amener de l'eau à mon moulin !

J'ouvre donc le bal avec cette expression : "Entendre un poisson chanter", que j'ai découvert dans une affaire de justice en 1889.


J'ai un peu recherché sur Internet, et cette devise semble inconnue.
Soit je suppose qu'un "poisson" est un "artiste" qui donnait alors une petite représentation sur la place d'Armes de Poitiers lors d'un marché, soit ça n'a rien à voir, et je ne vois absolument pas ce que c'est :)


Dans une affaire de justice, il est normal de vouloir noyer le poisson, à moins que sur un marché, il soit difficile de résister aux chants des sirènes :)

lundi 16 juillet 2012

Chauvigny, la cité médiévale

Chauvigny est une très jolie ville que j'ai eu le plaisir d'arpenter de long en large dans diverses activités, pas toujours des plus autorisées d'ailleurs lors de mon long séjour au collège Gérard Philipe, mais j'étais jeune, et il faut bien que jeunesse se fasse !
C'est donc avec grand joie que je vous présente cet article trouvé dans le journal local "Les Affiches du Poitou", paru en Juillet 1773, et qui nous parle de cette belle cité médiévale.







Un témoignage très intéressant de l'époque !
Alors, pour les vacances, tous à Chauvigny :)


lundi 9 juillet 2012

La Famille Martineau de Poitiers, architectes de père en fils !


Jean Baptiste Jacques Léon MARTINEAU est né à Poitiers le 08 février 1853.
Fils de Charles Jean Baptiste MARTINEAU, menuisier, et de Léonide Augustine BRIX.
Après avoir suivi de brillantes classes militaires, il revient sur Poitiers où il s’installera comme architecte. Poitiers lui doit énormément au niveau architectural !

En effet, plusieurs maisons, très remarquables, de l’Avenue de la Libération lui sont attribuées, et on lui doit notamment l’incontournable Maison Vannier de Poitiers inaugurée en 1905, et devenu par la suite « Dames de France », « Monoprix » et l’actuelle Galerie des Cordeliers, autant dire, un point névralgique du centre ville.

Il épouse en 1885 Lucille Marguerite BAZOUGE, avec laquelle il aura deux enfants :
·  Maurice Charles Lucien MARTINEAU 1887-1983
·  Lucien Jules Denis Henry MARTINEAU 1890-1972

Au même titre que leur père, ces deux frères deviendront architectes, et leurs travaux se retrouveront tout autour de Poitiers, mais aussi à travers la France.

Les réalisations de ces deux frères sont bien trop nombreuses pour vous les présenter toutes mais les plus importantes sont le Lycée Victor Hugo à Poitiers (de 1922 à 1935), plusieurs établissements bancaires autour de la place du Maréchal Leclerc de Poitiers, le temple protestant de Poitiers, détruit pendant un bombardement durant la seconde guerre mondiale et inauguré en 1951, en enfin l’ancienne (et incontournable) Chambre de Commerce et d’Industrie, sise précisément en face de la Maison Vannier, conçue par leur père.
Sans compter sur un nombre de maisons impressionnantes à travers la ville.

Les deux frères oeuvreront aussi énormément pour les communes alentours de Poitiers, et il faut signaler qu’ils sont à l’origine de la création de l’aéroport de Biard.
En effet, ils avaient proposés en 1935 un projet de gare aérienne  qui ne sera finalement pas réalisés.
Cela dit, en 1958, la Chambre de Commerce est autorisée à développer un aéroport et la Postale de nuit est installée. En 1962, une piste en dur de 1800 mètres est construite. Puis en 1968 les premières lignes régulières sont créées, la piste en dur est allongée à 2350 mètres, ce qui provoque, au sud-ouest, le détournement vers le sud de la route D. 6, de Poitiers à Lavausseau et Parthenay qui passe dorénavant dans le bourg de Biard.

Entre les deux guerres et durant la seconde guerre mondiale (ou il a été interdit par les Allemands), Lucien MARTINEAU constituera même un des piliers du Rotary Club de Poitiers.

Maurice MARTINEAU se verra même chargé de la réalisation du monument aux morts de Lusignan en 1922 et dont la statue sera réalisée par Aimé OCTOBRE, artiste reconnu natif de la commune d’Angles-sur-Anglin.

Maurice Martineau

Si Maurice MARTINEAU a connu, comme son frère et son père, une carrière d’architecte bien remplie, il a aussi une carrière militaire exemplaire de la Grande Guerre (où il sera blessé à Verdun) jusqu’à la seconde Guerre mondiale. Il commencera soldat de 2éme classe en 1905, il franchira tous les grades jusqu’à finir Capitaine de l’armée de réserve en 1931 et sera affecté au service d’Etat major de la 2éme région en 1937 où il reprendra du service durant cette « drôle du guerre ».
Pour tous ses actes de bravoure et de courage, il sera décoré de la Croix de Guerre avec une étoile de bronze, une étoile d’argent, une étoile de vermeil et sera fait Chevalier de la Légion d’honneur en 1920.
Maurice MARTINEAU s’éteindra à l’âge vénérable de 96 ans, après avoir une vie plus que remplie !

Un grand merci à la famille Martineau pour m'avoir permis d'avoir accès à une partie de leurs archives familiales.

mardi 3 juillet 2012

Parce qu'elles le valent bien !

Pour continuer la série des publicités de la presse locale de 1926 que je vous avais présenté dans ce billet, voici quelques publicités de 1932 ! Je suis fan :)



  

 


   
Qui n'a pas son boulet ?

 
la fameuse brasserie de Montmorillon !
 




 Voilà pour les "meilleures" réclames de 1932 :)