samedi 29 septembre 2012

CHASSEIGNE Eugène Lucien

De retour sur les terres champenoises de mon épouse, je continue mes recherches et ne cesse de trouver de belles surprises. Toujours dans le registre des décorés de la légion d'honneur; je souhaiterai vous évoquer Eugène Lucien Chasseigne, né le 25 novembre 1888, fils de CHASSEIGNE Léon Amédé et de COLLOT Rose Augustine.

J'avais déjà abordé la famille COLLOT dont je vous avais parlé dans ce billet, et dont le "chef de famille" avait le magnifique prénom de "Louis Amour" et qui ,avec sa femme, avait eu 15 enfants en 23 ans !

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Eugène Lucien est né à La-Celle-sous-Chantemerle dans la Marne. Son histoire est intéressante puisqu'il a été décoré de la Légion d'Honneur. A la lecture de son dossier, j'ai eu  peur de tomber sur une mauvaise surprise, puisque cette Légion d'Honneur lui a été remise en 1943 sur les recommandations d'un certain Eckert, nom bien germanophone dans une France bien occupée....Mais la lecture complète du dossier ne laisse aucun doute sur la moralité du personnage !




 Les éléments très intéressants de son dossier qui nous éclairent sur ce lointain cousin :





On apprend donc qu'il était ouvrier agricole, et bien qu'il fut amputé de la jambe durant la Grande Guerre, il continuait son activité. Il était veuf, et son fils était prisonnier de guerre en Allemagne.

Encore un personnage atypique !

mercredi 26 septembre 2012

FONTE Charles Emile Ferdinand

Je vous parlais il y a presque un an du destin tragique de Clémentine Ballossier, grande cousine de mon épouse, fille de Rémi Séverin BALLOSSIER et d'Ambroisine MENU.

Jeune fille mariée à 15 ans, veuve à 19 et endeuillée par la mort de ses 3 enfants. Son histoire m'avait particulièrement ému aussi ai-je continué les recherches du côté de la Picardie.

Si elle est née, s'est mariée et vécut à Beaurieux (02), c'est à Fère-en-Tardenois (02), que je retrouve sa trace en 1861. Fère-en-Tardenois qui est d'ailleurs la ville de naissance de Camille Claudel, née en 1864 (dont vous pouvez retrouver certaines œuvres au Musée Sainte-Croix de Poitiers :)

J'ai ainsi découvert que Clémentine, à l'âge de 30 ans, s'est remariée avec un certain Antoine Emile FONTE, agent communal. Le mariage a eu lieu à Beaurieux (02). Ensuite? je perdais complètement la trace de ce couple. En faisant le tour des bases de données incontournables, je me suis arrêté sur la Base Léonore et par un incroyable hasard, cela a fonctionné ! (Pour mémoire, la famille Ballossier était assez présente dans cette fameuse base, alors j'y ai naturellement jeter un œil !)

Ainsi, j'ai découvert le passé du fils unique de ce couple, Charles Emile Ferdinand,  né en 1861 et fait Chevalier de Légion d'honneur en 1934 pour des actes d'une grande bravoure.

En effet, son dossier nous en dit long sur son implication pour sa commune, notamment en sa qualité de sapeur-pompier, et particulièrement durant la Grande Guerre où la Picardie a été sévèrement touchée.
Le contenu de son dossier : [vous pouvez cliquer sur les images pour les agrandir...]




 Et je joins aussi la lettre qu'il a écrite pour envoyer les éléments nécessaires à sa nomination de Chevalier de la Légion d'honneur :




La famille BALLOSSIER n'a pas fini de me surprendre !



mardi 25 septembre 2012

Une adoption


Vu dans le registre de l'état-civil de Langeac (43),un acte d'adoption.
Comme je n'en croise pas souvent dans les registres, je me suis dit qu'il fallait le publier :)
[vous pouvez cliquer sur les images pour les agrandir]




Ledit acte nous informe que c'est bien par le jugement du tribunal de première instance qu'est validée cette adoption.On peut voir que comme pour le mariage, il y a "célébration de l'adoption" et qu'il y aurait pu avoir opposition.
La question que je me pose est quel âge avait cette Virgnie BUGETTE lors de cette adoption, car sa signature semble correspondre à une écrite bien adulte.

Et puis, sait on jamais, peut être que cet acte pourrait aider quelqu'un dans ses recherches :)


lundi 10 septembre 2012

De l'importance du baptême....

Pour faire suite au précédent article sur le baptême in-utero, et pour bien comprendre l'importance du baptême dans les anciens temps où les grossesses et accouchements étaient très délicats.

A Poitiers, dans les registres de la paroisse de Saint-Didier en 1716, j'ai rencontré cet acte qui a été "bâtonné" par le curé :


On peut voir qu'un baptême qui n'a pas été fait dans le respect du "protocole" peut avoir une conséquence grave puisque dans ce cas, le curé refuse  la "sépulture ecclésiastique".

On ne badine pas avec le règlement divin....

vendredi 7 septembre 2012

Un baptême in-utero ?


Vu dans le registre de paroisse de la Résurrection à Poitiers en 1702, l'acte d'enterrement d'une pauvre enfant morte-née. 
Si dans les registres, on retrouve souvent des bambins baptisés "dans l'urgence devant l'imminence d'un péril de mort" (le fameux ondoiement), je trouve rarement des baptêmes "dans le vantre de sa mère..."











Si je ne me trompe pas dans la lecture de cette phrase, celle-ci nous dit  que l'enfant à été "baptisée dans le vantre de sa mère sur une main qui a paru vivante", et je trouve que cela fait vraiment froid dans le dos..... 

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Mise à jour de l'article :

Vous avez été nombreux à me demander si la mère, Jeanne Demont, avait survécu à l'accouchement, et malheureusement, la pauvre a succombé quelques jours après...